La genèse de l’UAOM

Les filières aquacoles de l’outremer, concernées par les mêmes espèces, les mêmes contraintes et spécificités socio-économiques, les mêmes besoins en matière d’innovation et de recherche ont pris conscience de la nécessité de mieux se structurer, d’échanger, de mutualiser ce qui peut l’être.

Le besoin d’une représentation commune, la concertation et la réflexion à engager sur les orientations et les moyens à mettre en œuvre, la nécessité de développer des synergies et d’organiser les échanges entre les différentes filières aquacoles, sont des sujets qui ont fait l’objet de nombreux échanges et d’une longue réflexion qui a commencé à se préciser lors du premier séminaire interdom de Martinique en 2006. Cette réflexion a abouti à la création de l’UAOM (Union des Aquaculteurs de l’Outremer) en décembre 2008 à l’issue des deuxièmes rencontres professionnelles  de l’aquaculture d’outremer qui se sont tenues à Mayotte.

Cette jeune association qui regroupait au départ les structures professionnelles aquacoles représentatives de Guadeloupe (SYPAGUA), Martinique (ADEPAM), Mayotte (AQUAMAY), Réunion (ARDA) et Polynésie Française (SDAPF), a pour vocation de fédérer l’ensemble des filières aquacoles de l’outremer.

Suite aux biennales de l’aquaculture de Guadeloupe en décembre 2012, l’UAOM s’est agrandit en intégrant l’AAG de Guyane et l’ARDA de St Pierre et Miquelon.

D’ores et déjà, grâce à ce levier, des actions ont pu être engagées:

• intégration au réseau national de l’aquaculture marine via une adhésion de l’UAOM au SFAM (Syndicat Français de l’Aquaculture Marine et Nouvelle),
• actons en faveur de la reconnaissance de l’aquacuture des outremers ( rencontres avec les institutionnels)
• programme de maintien de la variabilité génétique de l’ombrine (GENODOM- partenariat Ifremer/Sysaaf)
• programme de fécondation assistée de l’ombrine ocellée (FAO- partenariat Ifremer),
• démarche d’intégration de l’aquaculture au POSEI dans le cadre des interprofessions de l’élevage  et/ou de la pêche,
• progrès sur les systèmes d’exploitation en mer ouverte (sur la base d’un savoir faire développé par l’ARDA),
• projet de création d’un Centre de recherche et développement aquacole de l’outremer à Mayotte,
• biennales de l’aquaculture des outremers : Martinique en 2006, Mayotte en 2008, Tahiti en 2010, Guadeloupe en 2012 (www.guadeloupe2012.com),
• création d’un site internet.

Ces projets structurants doivent déboucher sur une véritable cohérence dans l’action technique, économique et scientifique.